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Les caméras arrivent

La petite phrase « Souriez, vous êtes filmés » n'étonne plus personne à l'entrée des grandes surfaces. Mais va-t-elle bientôt apparaître ailleurs, dans les rues des communes de Dordogne ?

Lors du dernier Conseil municipal de Terrasson, l'installation de caméras a été décidée pour surveiller la falaise du Malpas où des dégradations avaient été constatées. Cette décision fait suite à un récent courrier de la préfecture de la Dordogne, incitant les maires à se doter de « caméras devidéo- protection » (et non de « vidéosurveillance »).

Expériences à l'appui

« Ce courrier répond à un objectif gouvernemental. Le ministère de l'Intérieur souhaite arriver à 60 000 caméras sur la voie publique fin 2010 en France. Nous avons été sensibilisés sur ce sujet dernièrement », explique Emmanuelle Bochenek-Puren, la directrice de cabinet du préfet, faisant référence à un discours de la ministre Michèle Alliot-Marie en novembre dernier.

Depuis quelques semaines, les services de la préfecture vont donc à la rencontre des maires des communes de Dordogne pour les sensibiliser à l'installation de ces caméras devidéo protection.

« Nous sommes dans une phase d'approche et de dialogue surtout. Les caméras sont un système qui va participer à la protection de la population, c'est une gestion en amont. Nous nous appuyons pour cela sur des chiffres et des expériences qui ont déjà été menées à Orléans, Lyon ou Strasbourg », poursuit Emmanuelle Bochenek-Puren.

Plutôt en zone urbaine

Parmi les arguments exposés aux maires de Dordogne, une baisse significative de la délinquance de voie publique ou une diminution du montant des primes d'assurance sur le mobilier urbain. « Il y a également un intérêt judiciaire. Les images peuvent être récupérées par les policiers ou les gendarmes sur réquisition de justice » ajoute la directrice de cabinet du préfet.

Pour le moment, aucune municipalité du département n'a installé de caméras dans ses rues, même si la question a déjà été abordée lors de la campagne des élections municipales, notamment à Sarlat. Toutes les communes ne sont pas visées par ces installations, « qui peuvent être le plus utiles en zones urbaines ». Ces zones ont été définies d'après un diagnostic réalisé par le directeur départemental de la sécurité publique, André Friconnet, et le colonel du groupement de gendarmerie de la Dordogne, Éric Delestrade, suite à des faits de délinquance répétés.

La question du financement

La zone délimitée concerne l'agglomération de Périgueux, les bassins de vie de Bergerac et Sarlat mais aussi le Montponnais. Au cours des rencontres entre élus et préfecture, des solutions de financement ont été proposées grâce au Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD). L'État peut en effet prendre en charge de 30 à 50 % de l'équipement choisi.

Les caméras de vidéoprotection pourront être installées sur la voie publique, dans des parkings, des zones commerciales, dans certaines rues ou sur des bâtiments sensibles. Si Emmanuelle Bochenek-Puren assure qu'elle n'a pas un objectif chiffré du nombre de caméras à installer dans les communes, elle espère convaincre de nombreux maires dans les douze mois à venir.


Leur avis : Etes-vous favorable à l'installation de la vidéosurveillance sur la voie publique ?

Michel Moyrand, maire (PS) de Périgueux

« J'ai un a priori plutôt réservé pour Périgueux. Qu'est-ce qui justifierait aujourd'hui que Périgueux place sous surveillance certains lieux ou quartiers ? Je ne suis pas naïf, mais en plaçant des caméras, je pense qu'on va déplacer le problème.

« Là où il y a un problème, il faut faire de la prévention quand c'est nécessaire. Rien ne justifie d'installer des caméras de vidéosurveillance sur la voie publique. »

Au sujet des caméras de vidéoprotection et des craintes légitimes que leur installation soulève, la directrice de cabinet Emmanuelle Bochenek-Puren explique : « C'est un outil. Un outil n'est ni bon ni mauvais en soi, c'est l'utilisation qu'on en fait qui compte ».

Tous les dispositifs de vidéosurveillance sont contrôlés par la Commission nationale de la vidéosurveillance qui compte un magistrat à sa tête. Le délai de conservation des films et ce qui peut être filmé devra être précisé avant la mise en place du dispositif.

Selon un sondage réalisé par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) en mars 2008, 71 % des Français seraient favorables aux caméras de vidéoprotection et 65 % pensent que les caméras sont efficaces dans la lutte contre la délinquance. Toujours selon ce sondage, les personnes interrogées se sentent rassurées dans des lieux équipés de caméras.

Jean-Jacques de Peretti, maire (UMP) de Sarlat

« L'installation de caméras de vidéosurveillance n'est pas à l'ordre du jour à Sarlat, mais ça le sera peut-être un jour. Je ne suis pas opposé, par exemple, à l'installation d'une caméra à l'entrée de la gendarmerie nationale, par exemple.

« Mais c'est une dépense importante à financer et, compte tenu des événements et de l'activité à Sarlat, ce n'est certainement pas une nécessité immédiate et absolue. »

 

 

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