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les failles de la vidéosurveillance en France
Par Clément Daniez
Créé le 15/07/2008 à 17:44 - Modifié le 16/07/2008 à 08:27 Le Point.fr

L'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes) révèle que "certaines caméras publiques ou privées ne sont tout simplement pas branchées, se contentant d'un effet dissuasif" © LECOCQ Frederic / MAXPPP
 
La vidéosurveillance française n'est pas au point. Un rapport commandé par la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie à l'Institut national des hautes études de sécurité (INHES) et dévoilé par Le Figaro met en lumière les innombrables lacunes du système français de surveillance vidéo. Des lacunes qui pourraient avoir des conséquences graves en cas d'attaque terroriste, si aucune modernisation n'était envisagée.

L'INHES révèle que "certaines caméras publiques ou privées ne sont tout simplement pas branchées, se contentant d'un effet dissuasif". Et quand elles fonctionnent, la plupart ne permettent pas l'identification puisque "les services de lutte antiterroriste se heurtent encore très souvent à des problèmes de qualité d'image par des matériels obsolètes, mal entretenus ou mal positionnés".

L'Institut prend l'exemple des attentats commis en Corse et au Pays basque, dont les auteurs "agissent essentiellement la nuit" alors que "les prises de vue nocturnes demeurent sommaires à cause du mauvais éclairage de la rue". Sans parler des temps "trop courts" d'enregistrement, soulignant qu'"en cas d'attentat dans les transports publics, il ne serait pas possible d'identifier les individus ayant effectué des repérages au-delà de quelques jours avant l'explosion".

Parce que "cet outil indispensable à l'identification des terroristes ou des modes opératoires demeure très insuffisamment développé sur notre territoire", l'INHES préconise de nouvelles installations accompagnées par une formation pour "créer chez tous les enquêteurs un réflexe vidéo". L'Institut estime que dans les villes équipées, "non seulement les faits de délinquance baissent, mais en plus, l'élucidation augmente". Enfin, il constate que la vidéosurveillance dans les transports en commun participe "au sentiment de sécurité" des chauffeurs, ce qui "fait diminuer de manière significative le nombre de journées de grève". Une conclusion qui ne peut que ravir le gouvernement, farouche défenseur de la continuité du service public.

 

 

 

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