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L'exemple italien
J.-M. L. 15/07/2008 | Mise à jour : 06:52 |

Ces bornes d'urgence vidéo installées dans les lieux publics auraient un effet dissuasif sur les agresseurs.

«Les oasis de sécurité, un exemple à suivre ?» C'est, en tout cas, l'opinion des experts de l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes) dans leurs rapports à Michèle Alliot-Marie. Les municipalités italiennes ont déjà installé ces bornes d'appel d'urgence dans des parcs ou devant des sorties de métro et des arrêts de bus. Objectif : créer une bulle de sécurité, une oasis en somme, autour de la victime qui s'en approche.

Hautes de plus de quatre mètres, de couleur jaune, ces bornes sont semblables à celles qui jalonnent les bandes d'arrêt d'urgence des autoroutes pour prévenir d'un accident ou d'une panne. Elles sont reliées par radio à un centre de contrôle ou de supervision.

À la moindre alerte, la victime se précipite donc sur la machine, presse un bouton et parle à un opérateur censé la rassurer et la conseiller. Une caméra fixe la filme, tandis qu'une autre, mobile, au creux d'un dôme, scrute les environs à la recherche du voyou potentiel. Tout est enregistré. La borne est, en outre, munie d'une puissante sirène pour prévenir tout acte de vandalisme.

À en croire la mission diligentée par MAM, ces anges gardiens électroniques «s'avèrent très dissuasifs». «Leur aire de protection sert souvent à garer en toute sécurité des deux roues, notamment près des bouches de métro» , écrivent les policiers de l'Inhes.

«Acteur de sa propre sécurité»

Ils rapportent aussi une «utilisation détournée» : «Les opérateurs visionnent de temps à autre les images, afin de s'assurer de la quiétude des espaces ouverts. Mais, limite du dispositif, ils se servent aussi des microphones installés dans les bornes pour épier les conversations des promeneurs…»

Cette technologie les a cependant séduits : «Avec ces bornes, estiment-ils, la population devient actrice de sa propre sécurité» . Le système ne risque-t-il pas aussi de «multiplier les fausses alertes, en mobilisant trop souvent la police pour de simples fantasmes ?», comme le redoute un syndicaliste de l'Unsa-Police.

En attendant l'éventuelle transposition en France des oasis italiennes, l'Inhes préconise plusieurs solutions pour améliorer le dispositif tricolore, comme le recrutement par concours des opérateurs des centres de supervision comme c'est déjà le cas pour les policiers municipaux. Autre proposition : créer un logiciel de localisation des caméras publiques et privées, pour que les enquêteurs sachent instantanément, en rentrant l'adresse du lieu de commission l'infraction, où puiser les éventuelles images du vol ou de l'agression. Les futurs équipements validés par les préfets pourraient aussi inclure un quota de «10 % à 20 % de caméras mobiles» pour être «plus réactifs face aux phénomènes de délinquance ponctuelle». Une «vidéothèque» pourrait aussi être présentée au plaignant pour reconnaître un agresseur à sa démarche, à sa physionomie.

 

 

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