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Vidéosurveillance et protection périmétrique
Ces techniques classiques ont fait leurs preuves et sont très efficaces. Toutefois, elles ne détecteront une intrusion que dès son début, sans anticipation possible. Des dégâts seront causés aux infrastructures, et le temps de réaction nécessaire aux forces de sécurité pourra permettre aux intrus de commettre certains méfaits, qu’il s’agisse de subtiliser des éléments de valeur repérés au préalable (objets ou informations), ou bien de dérober le plus rapidement possible tout ce qui est instantanément reconnu comme intéressant, souvent des équipements informatiques, comme des PC et tout leur contenu, avec des conséquences importantes en termes de coûts ou même de pérennité de la société, si celle-ci n’a pas mis en œuvre des procédures de sécurisation des données, ou ne les applique pas à la lettre.

Une détection précoce

Un des meilleurs moyens de pallier ce risque est de détecter plus précocement l’intrus au moyen de systèmes électroniques de protection périmétrique et/ou périphérique, comme en particulier un ensemble de caméras de vidéosurveillance. Si l’emploi de caméras disséminées à l’extérieur des bâtiments et concentré sur des points de passage peut être envisagé en première approche, la méthode la plus efficace et qui a fait ses preuves consiste à disposer ces caméras en un cordon vidéo virtuel ininterrompu, de façon à être absolument certain de voir ou détecter un intrus qui sera obligé de franchir ce cordon à un moment ou à un autre. Les caméras se surveillant les unes les autres, à des distances de 20 à 40 m.
Aujourd’hui, les installations de vidéodétection rencontrent un regain d’intérêt grâce aux récents développements de la détection par analyse intelligente d’image, qu’il est possible d’embarquer dans la caméra chez de nombreux fabricants, comme Bosch, Verint ou ioImage, pour n’en nommer que quelques-uns parmi un grand nombre. Ces caméras sont donc de véritables vigies. La détection est instantanée selon des algorithmes évolués, et l’image est directement affichée en alarme et enregistrée selon les paramètres d’une alarme. La qualité des algorithmes est primordiale, le but le plus souvent recherché étant de détecter en temps réel un individu pressé se déplaçant rapidement pour ne pas être vu. IoImage arrive également à détecter un individu camouflé et essayant de passer inaperçu en rampant à la vitesse réduite de 1 pied par 5 mn (environ 4 m à l’heure).

Les conditions de la réussite

Les caméras utilisées doivent être munies d’objectifs de focales suffisantes pour permettre le meilleur compromis entre, d’une part, une étroitesse de champ nécessaire pour bien voir loin et se limiter à la protection des abords des parois des bâtiments et intéressante pour espacer les caméras et limiter les investissements et, d’autre part, un champ suffisamment ouvert pour éliminer les possibilités de trous dans la périphérie à la verticale des caméras elles-mêmes. En effet, si les caméras peuvent se protéger mutuellement, les angles des bâtiments peuvent représenter des failles de sécurité avec des espaces non couverts. Il sera alors possible de s’organiser pour que deux caméras puissent se faire face. Pour une bonne capacité de détection, il est recommandé de ne pas dépasser un espacement de 30 à 40 m. Les individus apparaîtront ainsi plus gros dans l’image et seront plus facilement détectés.
Deux options d’installation subsistent, qui peuvent éventuellement coexister en fonction des moyens financiers disponibles. D’une part, les caméras peuvent être placées en périphérie du site sur des poteaux, de façon à surveiller les pourtours de la clôture et, d’autre part, un cordon peut être constitué de caméras à champs étroits fixées aux parois des bâtiments à sécuriser de façon à assurer une protection périmétrique de ceux-ci, détectant précocement les approches immédiates aux parois et issues, considérées comme potentiellement malintentionnées en fonction du contexte.

Positionnées sur les poteaux de la clôture ou à proximité immédiate, les caméras fourniront une détection plus précoce de l’intrusion avec, potentiellement, une vue plus dégagée le long de la clôture que si elles étaient installées le long d’un bâtiment dont les spécificités architecturales peuvent parfois encombrer le champ de vision. De plus, une protection en périphérie du site pourra permettre des mouvements autour des bâtiments si ceux-ci sont suffisamment éloignés de la clôture. Cette solution en périphérie est toutefois moins souvent retenue pour plusieurs raisons, dont le coût important des travaux de génie civil nécessaires pour alimenter et connecter des caméras sur mâts et poteaux, plus le coût non négligeable de ces supports eux-mêmes.
Par ailleurs, l’éloignement de ces supports ne permet pas toujours de les atteindre avec des câbles de réseau IP, dont la longueur maximum est vite atteinte. Les solutions de connexions en fibre optique, numérique ou analogique, restent plus onéreuses. Il existe également en extérieur un danger plus important de piratage du réseau par des petits boîtiers vampires qui arrivent à sniffer les signaux et à les retransmettre. C’est pourquoi les caméras déportées sur mâts sont plus souvent des caméras analogiques reliées par des câbles coaxiaux classiques à des encodeurs pour une ou plusieurs voies placés à l’intérieur des bâtiments.

En pourtour des bâtiments

Cette seconde approche possède plusieurs avantages, comme en premier lieu de bien moindres coûts d’infrastructure sans travaux de génie civil. Par ailleurs, la zone sécurisée étant adjacente aux bâtiments, cela laisse la possibilité d’aller et venir dans le reste du site, ce qui peut être recherché dans certains cas. Quand elles sont fixées sur les parois des bâtiments, les caméras peuvent être directement mises en réseau, les câbles de réseau traversant simplement la paroi, en toute sécurité, à travers les supports ou des fourreaux anti-vandales placés à bonne hauteur. Suivant leur consommation, elles peuvent même être alimentées en PoE, bien que, de toutes façons, la ventilation ou le réchauffage des caissons en extérieur nécessitent une alimentation.
En pratique, bien des solutions de vidéodétection périmétrique seront un savant mélange de ces deux approches, le cordon pouvant s’écarter ponctuellement des bâtiments pour des raisons principales de dégagement de champ.

Comme pour toute technique vidéo en extérieur, les conditions de prise de vue sont de la première importance. La nuit, un éclairage adapté et uniforme devra être organisé pour une meilleure efficacité des caméras, que ce soit en lumière visible ou en infrarouge, selon les caractéristiques des caméras. De jour avec le soleil comme de nuit avec la lune, il est nécessaire d’anticiper les mouvements d’ombres dans les champs, tant pour la végétation que pour les infrastructures, ainsi que les réflexions sur les surfaces brillantes comme les flaques d’eau ou certaines toitures. La nuit, les phares des voitures peuvent porter des ombres mouvantes sur les zones à surveiller, et également éblouir une caméra qui serait positionnée trop directement face à la périphérie. La présence fréquente de brouillard doit également être prise en compte, tout comme l’ensoleillement direct sur les caissons des caméras et dômes.

Des techniques complémentaires

Ces points sont spécifiques à la vidéo. Les autres technologies de protection périmétrique, comme les barrières infrarouges, les barrières hyperfréquences, les câbles sensitifs enterrés ou fixés sur les clôtures, ne sont pas soumises à ce genre d’aléa, tout en ayant chacune leurs propres points faibles. D’une certaine façon, les techniques de vidéodétection peuvent se trouver, selon les cas, en concurrence avec des solutions de détection périmétrique. Ce sont les problématiques du site à sécuriser, son historique et la stratégie décidée pour sa sécurisation qui conditionneront les choix de technologie. Bien souvent, un site sera la réunion d’un ensemble de lieux à problématiques différentes, chacune réclamant une technologie adaptée, voire l’utilisation coordonnée de deux technologies, comme la vidéodétection avec les barrières infrarouges ou les câbles sur clôture. Ainsi, plusieurs technologies pourront être préconisées et coexister sur un même site. Pour une bonne démarche sécuritaire, il sera utile de faire communiquer ces différentes technologies en réseau et de les intégrer dans une même supervision. La qualité de l’intégration d’une technologie dans un logiciel de supervision devient aujourd’hui un des premiers critères de choix.

Pour la stabilité des images

Au-delà de ces choix se pose la question de la stabilité des images venant de caméras fixées sur des supports pouvant parfois être de grande hauteur. Des sociétés comme Securitas Systems savent fournir des mâts dédiés en béton de grande rigidité. Il est parfois intéressant de placer des caméras sur des mâts d’éclairage en métal à plus de 10 m de hauteur. Bien entendu les oscillations et vibrations liées au vent, éventuellement en rafales, sont une source importante de perturbations, à même d’empêcher la détection automatique d’incident. Il existe pour ces cas des solutions de stabilisation d’image par boîtiers dédiés, comme le IVS-300 de chez For-A, société japonaise, en très haut de gamme, ou le système Stable Eyes de Ovation Systems, récemment présenté à Milipol. Certaines caméras sont aujourd’hui pourvues d’une stabilisation d’image intégrée, comme les caméras et dômes Bosch équipés de l’option IVMD 2.0.

Dans le passé la vidéodétection était réalisée classiquement par des systèmes de vidéosensors plus ou moins évolués, et dont la qualité du fonctionnement était en très grande partie conditionnée par le contexte ainsi que la qualité de la pose et du paramétrage – les retours du terrain font état de clients extrêmement satisfaits comme de clients déçus par de « trop bons » taux de détection des systèmes de vidéodétection. Les techniques de vidéodétection ont ainsi peu à peu perdu des parts de marché. D’où la forte progression des barrières infrarouges, grâce à d’importants développements technologiques dans ce domaine, et qui ont fait preuve d’une bonne fiabilité si la pose est correctement réalisée. Le couplage des détections par barrières infrarouges et par vidéodétection amenait en particulier de meilleurs résultats.

Localisation pour levée le doute

Il est toujours intéressant de lever un doute éventuel ou d’évaluer précisément une menace. D’où l’utilisation possible en complément de la vidéo de câbles sur clôture qui peuvent permettre une localisation précise. Dans le cas de cordons périmétriques vidéo, les caméras servent à la fois à la détection et à la levée de doute. Des dômes peuvent être utilisés en complément pour plus de précision et un suivi facilité de l’intrus. Un dôme rapide est très efficace pour une levée de doute sur une intrusion localisée.

Cet article est extrait du Magazine APS n°167 - Janvier 2008.

 

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