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Vidéosurveillance : les caméras auront-elles droit de cité ?

jeudi 24.07.2008, 05:32 - La Voix du Nord 

|  DÉBAT |

La semaine dernière, un rapport de l'INHES (Institut national des hautes études de sécurité) soulignait des dysfonctionnement dans l'emploi de la vidéosurveillance en France. De son côté, la préfecture du Nord s'est fixé pour objectif de développer l'usage de la vidéo, comme outils de prévention et d'investigation. Alors, qu'en est-il réellement de la vidéosurveillance à Lille ?

PAR SILVÈRE BOUCHER-LAMBERT ET BENJAMIN DUTHOIT

Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. PHOTO ARCHIVES CHRISTOPHE LEFEBVRE

Pour la mairie de Lille, il n'y a pas photo. La ville n'a jamais demandé, ni installé la moindre caméra. « Nous sommes très clairement hostiles à la vidéosuveillance dans l'espace publique, tant d'un point de vue technique que philosophique », résume ainsi Roger Vicot, adjoint au maire en charge de la sécurité. « C'est un véritable enjeu au regard des libertés publiques. Si on ne dresse pas de garde-fous moraux, il y a danger. » Et de citer l'exemple de Londres, où chaque citoyen est en moyenne filmé 300 fois par jour. « Des étude menées en début d'année montrent que c'est un fiasco.  » Du côté de l'opposition, Sébastien Huyghe, député et conseiller municipal, se dit «  très favorable à la vidéoprotection. La mise en place d'un système à Roubaix a apporté entière satisfaction et permis de faire baisser la délinquance. Preuve que le débat dépasse le clivage droite-gauche ». Mais, tempère celui qui est également membre de la CNIL, cela impliquerait «  la mise en place en parallèle d'un comité d'éthique ».

La ville n'a donc pour l'heure aucune caméra braquée sur les rues. Et pourtant... Les caméras sont bel et bien présentes à Lille, et en nombre. Selon les chiffres de la préfecture, on en compte 6 210, soit un appareil pour 58 Lillois. 1 680 d'entre elles tournent dans des locaux privés - supermarchés, commerces, banques... -, les autres étant propriété d'établissements publiques. Au premier rang d'entre eux figure Transpole, qui comptera à la fin de l'été pas moins de 2 000 caméras dans toute la métropole, dont la majeure partie à Lille. L'entreprise dote les bus et les rames, les caméras situées dans les bouches de métro étant financées par la communauté urbaine. Et ce dispositif dans les transports en commun fait le bonheur des policiers. Ces derniers mois, plusieurs affaires ont pu être résolues grâce aux bandes des caméras du métro. Mais, Roger Vicot l'assure, la machine ne remplacera jamais l'humain. « Ce qu'il manque à Lille, ce sont des policiers de proximité. Il en faut plus. C'est le seul moyen de rassurer les gens et de faire baisser la délinquance. » • 

 

 

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